Michael Overton Brown travaille à Los Angeles sous le nom d’artiste Phasein. Il propose des objets interactifs qui éclatent le terme « jeu vidéo », visant à « interroger les systèmes technologiques qui nous enchaînent et explorer les émotions qui nous habitent alors que nos visons dans ces mêmes systèmes » (citation de sa biographie).
La conception spatiale hallucinée des « jeux » de Phasein s’inspire de lieux réels pour en fracasser les référents : du club de nuit labyrinthique de Cyberia, la tour à bureaux à l’architecture non euclidienne de Clock Out ou encore la cathédrale verticale composée de fractales impossibles de Mass. Le traitement sonore est également exceptionnel, se modulant selon l’exploration spatiale comme dans Infinite Silence.
Déjà avec les six titres à son actif sur son compte Itch.io, Phasein déploie une vision vidéoludique singulière qui se fonde sur une jouabilité entièrement axée sur le plaisir sensoriel de la perte de repères et de la force affective des musiques électroniques. La confusion proposée par ces jeux fait écho à celle de notre rapport à l’endocolonisation technologique et, paradoxalement, agit comme un antidote.
Itch.io: https://phasein.itch.io/
Portfolio: https://michaelovertonbrown.com/
Instagram: https://www.instagram.com/michaelovertonbrown/
Twitter: https://twitter.com/skkeyl
Exploration subjective – Hugo-AoAb
Dans les buildings faits de montagnes et d’aciers
Dans l’air vivifier
L’herbe descendante n’est pas que numérique
Sous la plante de mes pieds elle se tient encore parfois la(s)
Le glitch (visuel) est bien réel, collapse il s’appelle
Le dring phone nous sonne, et personne à l’autre bout du tel ?
Que faisons-nous dans cette utopie désenchantée ?
Sous les props, une ville enfouie, un doux rêve bouffi !?
Ou bien peut-être, l’espace numérique, le city vidéoludique a su me faire, l’espace d’une frame, … chanté !
Chanté comme la flore champignonesque ! Rebondissante de cybernétique !
Heureusement ma barre de monde reste stable !
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